Général

Insomnie, stress, anxiété et dépression

Les problèmes de stress, d’anxiété, d’insomnie et de dépression s’entremêlent souvent chez les individus souffrant de l’une ou l’autre de ces affections. Ainsi, l’insomnie se retrouve généralement dans les tableaux de stress important, d’anxiété et de dépression. Les études allient donc souvent ces problématiques.

Difficulté de sommeil liée soit à la phase d’endormissement soit par des réveils fréquents, une difficulté à se rendormir ou un réveil trop hâtif. On peut également caractériser l’insomnie par la raison du maintien de l’éveil ou du réveil. Ainsi, il peut être difficile de fermer l’œil parce que l’on souffre de:
  • esprit trop occupé
  • insomnie blanche (on ne pense à rien mais on n’arrive tout de même pas à s’endormir)
  • besoin d’uriner durant la nuit (nycturie)
  • sommeil trop léger (le moindre bruit nous réveille)
Un truc simple pour faciliter l’endormissement et améliorer la qualité du sommeil est de vérifier si les pieds sont froids à l’heure du coucher. Si les pieds sont froids ou frais au toucher, un bain de pieds chaud de 15-20 minutes avant d’aller au lit est un incontournable. Vous pouvez ajouter quelques gouttes d’huile essentielle de lavande ou d’orange douce si vous avez envie d’un parfum relaxant.
Le stress est une modification du corps provoquée par la présence d’un danger, une menace physique ou psychique, un environnement difficile. Ainsi, un examen, un accident, du bruit ou de la pollution peut causer un stress. Au départ, cet état est tout à fait normal et sain. En effet, à court terme, le stress stimule et permet de s’activer. Les impacts sur l’individu varient selon l’intensité et la durée de l’agent stressant. À long terme cependant, un stress important cause des problèmes de santé multiples, peut mener à l’anxiété voire même à la dépression.

Pour mesurer l’intensité d’un élément stressant

C contrôle faible : vous avez peu ou pas d'influence sur la situation I imprévisibilité : un événement inattendu qui ne pouvait pas se prévoir survient. N nouveauté : événement que vous n'avez jamais expérimenté avant É égo menacé : votre sentiment d'être à la hauteur de la situation est mis à l’épreuve. Vous sentez qu'on doute de vos capacités.   Le degré de sévérité varie pour ces éléments. Par exemple : être retardé pour un rendez-vous avec un ami ou craindre que la compagnie pour laquelle on travaille ferme ses portes sont deux éléments pour lesquels vous avez un faible contrôle mais dont les conséquences sont bien différentes. De plus, ces facteurs de stress s’additionnent : plus il y a d'éléments différents impliqués dans la situation, plus elle sera stressante. Appréhender une situation est souvent parfois être pire que de la vivre car pendant l’anticipation, vous construisez des scénarios catastrophes.

Modifications du corps

Le stress provoque la sécrétion d’hormones (dont le cortisol et l’adrénaline) qui ont un impact sur tout le fonctionnement du corps humain. Par exemple :
  1. Augmentation du rythme cardiaque et palpitations
  2. Augmentation de la pression artérielle
  3. Augmentation du taux de sucre dans le sang (peut mener à un diabète de type 2)
  4. Difficulté de digestion, brulements d’estomac, diarrhée, constipation (peut mener éventuellement à un problème digestif plus sérieux)
  5. Tensions musculaires, mal de dos, de tête, serrement de dents.
  6. Irritabilité, énervement, colère facile
  7. Anxiété, sentiment de surcharge, détresse émotionnelle, ruminations
  8. Plus grande fragilité aux rhumes et autres maladies (ex. : augmentation des feux sauvages)
  9. Insomnie
  10. Dépression, épuisement (burn-out)
  11. Prise de poids

Étapes du stress (selon le Centre d’Études sur le Stress humain)

    1. Réaction d’alarme Devant un stress, l’humain combat, fuit ou fige (fight, flight or freeze). L’énergie du corps est concentrée pour répondre au stresseur. Ainsi, le système immunitaire sera affaibli pour permettre une meilleure réponse au stress.
    2. Résistance Quand le signal d’alarme n’arrête pas, le corps s’adapte et maintient sa lutte contre le stress. Les réserves d’énergie diminuent doucement.
    3. Épuisement


À force de lutter, le corps s’épuise et sa capacité de résistance tombe. Les problèmes de santé commencent à apparaitre : tensions et douleurs musculaires, problème de mémoire, augmentation de la pression artérielle et du taux de sucre sanguin, infections sévères ou à répétition, problèmes cardiaques, anxiété, dépression, etc.

Stress, anxiété, insomnie, dépression et acupuncture

La quantité de mélatonine sécrétée par l’organisme pendant la nuit est une mesure objective pour évaluer la qualité du sommeil et l’état psychologique. Une étude rapporte que l’acupuncture augmente la production de mélatonine nocturne réduisant ainsi l’insomnie et l’anxiété. Le rôle que joue le BDNF dans les cas de stress et dépression est démontré par différentes recherches. Là encore, l’efficacité de l’acupuncture dans la modification des taux de BDNF prouve l’intérêt d’utiliser l’acupuncture pour traiter ces problématiques. Les progrès de l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) permettent de mesurer l’activité cérébrale et de mieux comprendre son fonctionnement. Différentes études récentes ont mesuré l’effet antidépresseur de l’acupuncture laser sur le cerveau . Diverses publications rapportent quant à elles les résultats prometteurs offerts par l’acupuncture (dont l’auriculothérapie et l’acupuncture laser) dans le traitement de l’anxiété et de la dépression.  

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État caractérisé par des symptômes psychologiques et des symptômes physiques. L’anxiété normale et passagère se distingue du trouble anxieux par 2 critères: la souffrance personnelle et la difficulté de fonctionner (à quelque niveau que ce soit). Les troubles anxieux comprennent les troubles suivants:
  • crise de panique
  • névrose obsessionnelle compulsive
  • phobie
  • trouble d’anxiété généralisé
  • syndrome de stress post-traumatique
 

Symptômes physiques

  • Agitation
  • Palpitations cardiaques
  • Pression sanguine élevée
  • Tremblements
  • Douleurs et tensions (surtout au thorax, cou et trapèzes)
  • Sensation d'étouffer
  • Sueurs abondantes
  • Nausées
  • Étourdissements
  • Maux de tête
  • Engourdissements ou picotements
  • Bouffées de chaleur ou frissons
  • Hyperventilation

Symptômes psychologiques

  • Inquiétude excessive
  • Peurs
  • Scénarios catastrophes
  • Idées obsessives
  • Évitement
  • Compulsions
  • Nervosité
  • Fatigue
  • Irritabilité

Anxiété, stress, insomnie, dépression et acupuncture

La quantité de mélatonine sécrétée par l’organisme pendant la nuit est une mesure objective pour évaluer la qualité du sommeil et l’état psychologique (dépressif, anxiété). Une étude rapporte que l’acupuncture augmente la production de mélatonine nocturne réduisant ainsi l’insomnie et l’anxiété. Le rôle que joue le BDNF dans les cas de stress et dépression est démontré par différentes recherches. Là encore, l’efficacité de l’acupuncture dans la modification des taux de BDNF prouve l’intérêt d’utiliser l’acupuncture pour traiter ces problématiques. Les progrès de l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) permettent de mesurer l’activité cérébrale et de mieux comprendre son fonctionnement. Différentes études récentes ont mesuré l’effet antidépresseur de l’acupuncture laser sur le cerveau . Diverses publications rapportent quant à elles les résultats prometteurs offerts par l’acupuncture (dont l’auriculothérapie et l’acupuncture laser) dans le traitement de l’anxiété et de la dépression.

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La dépression est une maladie qui affecte différents aspects de la personne. On reconnaît volontiers les aspects psychologiques comme le manque de joie, d’énergie et d’entrain. Cette maladie provoque aussi des problèmes physiques aussi comme: la prise de poids, l’insomnie et des douleurs inexpliquées. La stabilité émotionnelle et la capacité de réflexion et de concentration sont également influencées par la dépression.

Il existe différents types de dépressions selon la durée, l’intensité et la cause de la maladie.

Dépression, anxiété, stress, insomnie et acupuncture

La quantité de mélatonine sécrétée par l’organisme pendant la nuit est une mesure objective pour évaluer la qualité du sommeil et l’état psychologique. Une étude rapporte que l’acupuncture augmente la production de mélatonine nocturne réduisant ainsi l’insomnie et l’anxiété.

Le rôle que joue le BDNF dans les cas de stress et dépression est démontré par différentes recherches. Là encore, l’efficacité de l’acupuncture dans la modification des taux de BDNF prouve l’intérêt d’utiliser l’acupuncture pour traiter ces problématiques.

Les progrès de l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) permettent de mesurer l’activité cérébrale et de mieux comprendre son fonctionnement. Différentes études récentes ont mesuré l’effet antidépresseur de l’acupuncture laser sur le cerveau . Diverses publications rapportent quant à elles les résultats prometteurs offerts par l’acupuncture (dont l’auriculothérapie et l’acupuncture laser) dans le traitement de l’anxiété et de la dépression.

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se reconnait par des douleurs musculaires et articulaires à plusieurs endroits simultanément ou qui tendent à changer de place, une fatigue anormale, des problèmes de sommeil, troubles neurocognitifs et des troubles de l'humeur. On retrouve souvent d'autres problématiques associées telles que le syndrome du côlon irritable, les migraines, la dépression, l'anxiété et les infections urinaires.

Bien que plusieurs pistes sont envisagées, les causes exactes de la fibromyalgie (FM) ne sont pas bien connues. Les scientifiques comprennent mal le développement et le fonctionnement de la maladie. Même si des critères de classification ont été bien établis par le Collège américain de rhumatologie en 1990, le manque d'explication du fonctionnement a malheureusement mené beaucoup de gens à croire que la fibromyalgie est imaginaire. Or, il n'en est rien, cette maladie peut invalider complètement les personnes atteintes.

La grande majorité des personnes atteintes sont des femmes (80%). On estime qu'environ 400 000 personnes au Québec pourraient être atteintes.

Fibromyalgie et acupuncture

Une étude publiée en 2016 a démontré que des traitements d'acupuncture personnalisés apportent un soulagement de la douleur, une réduction de la fatigue, de l'anxiété et des symptômes dépressifs. Ces effets bénéfiques ont même été mesurés un an après la fin de l'étude. Le protocole consistait en un traitement par semaine pendant 9 semaines.

Cette recherche démontre bien la grande force de l'acupuncture à savoir sa capacité à modifier les traitements en fonctions des symptômes présents. La grande diversité des problèmes liés à la fibromyalgie ont ainsi pu être adressés. Ceci expliquerait donc pourquoi les recherches qui imposent une sélection de points préétablie sans tenir compte de l'unicité de chaque patient ne peuvent obtenir des résultats concluant sur l'efficacité de l'acupuncture pour soulager la FM.

La revue American Specialty Health a publié en 2016 une étude rétroactive sur deux ans rapporte de 93% des 89 000 patients évalués ont déclaré que leur acupuncteur a été en mesure de traiter leur douleur musculo-squelettique avec succès. Une recherche d'une telle ampleur avec un résultat semblable démontre hors de tout doute qu'il ne peut s'agir d'un effet placebo. Des recherches ont réussi à démontrer certains des mécanismes qu'utilise l'acupuncture pour soulager la douleur. Ainsi, certains points d'acupuncture activent la production naturelle d'opioïdes, d'autres améliorent la sensibilité du cerveau à ces opioïdes et d'autres encore stimulent ou régulent une quantité importante d'autres substances biochimiques impliquées dans la réduction de la douleur.

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Une fatigue normale est réglée par une bonne nuit de sommeil ou quelques journées de repos. Une fatigue persistante, qui limite nos activités quotidiennes devient handicapante et préoccupante. La fatigue est un symptôme que l’on retrouve dans plusieurs problématiques et maladies. Il n’y a qu’à penser à la grippe qui peut nous clouer quelques jours au lit.

Causes fréquentes

  • Problème de sommeil : insomnie, manque d’heures de sommeil, mauvaises habitudes de sommeil
  • Anémie : un manque de fer provoque un manque d’oxygène à nos organes. Cela est souvent le cas pour les femmes qui ont des menstruations abondantes. Une cure de fer d’origine naturelle règle alors le cas.
  • Manque d’exercice : l’activité physique renforce les muscles et les os, stimule la sécrétion d’hormones qui provoque un sentiment de bien-être et active la production et la circulation sanguine.
  • Alimentation : Manger des aliments qui ne nous conviennent pas (autant la malbouffe que les intolérances alimentaires) causent une fatigue surtout après les repas. Cependant si vous mangez des aliments très sucrés ou caféinés, vous aurez un surplus d’énergie avant que la fatigue ne revienne de plus belle.
  • Stress chronique : le stress utilise beaucoup d’énergie et continue de le faire tant qu’il est présent malgré la fatigue car c’est un état de défense. Ainsi, il brûle nos réserves et provoque une fatigue profonde car il puise démesurément dans nos ressources.
  • Mononucléose : cette maladie souvent attrapée à l’adolescence exige un repos de quelques mois.
  • Hypothyroïdie : le fonctionnement au ralenti de la glande thyroïde entraine de nombreux autres symptômes dont : frilosité, baisse d’appétit, prise de poids, douleurs articulaires et musculaires, constipation, problèmes de mémoire et de concentration, ongles et cheveux fragiles et cassants, sautes d’humeur
  • Dépression : outre la tristesse, une perte de motivation et de joie de vivre, la dépression entraine une fatigue et un manque d’énergie importants


Fatigue et acupuncture

L’acupuncture permet de retrouver l’énergie de différentes façons. En effet, l’acupuncture y parvient en régularisant le niveau de certains biomarqueurs et certains neurotransmetteurs traitant ainsi la dépression, le débalancement thyroïdien, les problèmes de sommeil et le stress chronique. Elle améliore aussi le fonctionnement du système digestif et respiratoire pour permettre au corps de mieux assimiler les aliments et transporter davantage l’oxygène.  

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La dépendance peut s’abattre tant sur les substances (alcool, drogue, nourriture) que sur des comportements (jeu, sexualité, travail). La dépendance entraîne des symptômes physiques :
  • Agitation
  • Tremblements
  • Douleurs
  • Spasmes
  • Transpiration abondante


et psychologiques :
  • Angoisse, anxiété
  • Mal être
  • Nervosité
  • Irritabilité


On considère qu’il y a dépendance lorsqu’au moins 3 des critères suivants sont présents dans le profil :
  1. Obsession pour la substance ou le comportement
  2. Incapacité à cesser la consommation ou le comportement et ce, allant jusqu’à agir contre ses propres valeurs
  3. Tolérance à la substance qui oblige à augmenter les quantités pour obtenir le même effet
  4. Plus grande consommation que prévue en quantité ou en durée
  5. Symptômes physiques et/ou psychologiques suite à une période d’abstinence
  6. Diminution voire même abandon des activités sociales, professionnelles ou des loisirs
  7. Poursuite de la consommation ou du comportement malgré les impacts négatifs que la dépendance entraine dans sa vie
  8. La dépendance sert à fuir ses difficultés ou à soulager un mal être
  9. Le mensonge et des actes illégaux sont commis pour permettre la dépendance


Dépendance et acupuncture

L’acupuncture agit à plusieurs niveaux pour traiter les dépendances: elle calme les symptômes physiques et psychologiques en plus d’intervenir dans le circuit des récompenses en régularisant la production de neurotransmetteurs et de biomarqueurs. Ainsi, l’acupuncture apporte un soulagement, un calme et des outils pour supporter le passage difficile du sevrage.

Dans les cas sévères de consommation d’une substance, il est crucial que la personne qui souhaite arrêter de consommer soit accompagnée par un médecin spécialisé pour éviter le déclenchement d’un delirium tremens.

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Tout d’abord, ces termes ne sont pas synonymes mais ont des caractéristiques communes et des différences.

Mal de tête : nom général pour une douleur située à la tête.

Céphalée : (ou céphalée de tension) est souvent causée par une tension ou un stress. Elle se localise généralement sur le derrière de la tête, sur les côtés, sur le front ou fait le tour de la tête comme un bandeau ou un casque qui crée une pression. La fréquence et l’intensité des épisodes varient.

Migraine : c’est un mal de tête qui dure de 4 à 72 heures, la douleur est pulsatile et est aggravée par l’exercice physique. Il doit y avoir aussi au moins deux des symptômes suivants :

  • commence sur un côté avant de gagner toute la tête,
  • nausée/vomissement,
  • crainte/intolérance au bruit, à la lumière ou aux odeurs.
  • peut être annoncée par une aura visuelle, sensorielle ou motrice.

      Aura visuelle : est constituée de points scintillants, de zigzags lumineux qui apparaissent dans un côté du champ de vision avant de couvrir tout le champ.

      Aura sensorielle : est un engourdissement du visage, d’un ou des bras.

      Aura motrice : est une lourdeur d’un membre ou une difficulté à parler.


Les causes

Plusieurs causes sont impliquées pour les différents types de maux de tête. Évidemment, le stress et les tensions musculaires sont prédominants. L’alimentation (les intolérances alimentaires notamment) et la déshydratation interviennent souvent dans le tableau. Les hormones sont également responsables de bon nombre de migraines chez les femmes. L’hérédité fait aussi partie des composantes à considérer chez les migraineux.

Migraine, céphalée et acupuncture

De nombreuses études démontrent l’efficacité de l’acupuncture pour soulager les différents maux de tête. En effet, grâce à sa capacité à détendre les muscles, à réguler la production hormonale, à calmer le stress et à réduire les impacts des intolérances alimentaires, l’acupuncture s’est démontrée autant sinon plus efficace que la médication pour soulager ce mal moderne.

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Classifié comme trouble ou état (TSPT ou ESPT), le stress post-traumatique est causé par une exposition à des événements traumatiques qui a provoqué une peur intense, un sentiment d'impuissance ou d'horreur. L'exposition comprend le fait de vivre, d'être témoin ou d'entendre raconter un événement traumatisant. Pour sa part, le trauma expose la personne à la mort, la menace de mort, la peur de mourir ou des blessures graves. Par exemple : un meurtre, une mort subite, une agression violente ou à main armée, une agression sexuelle, une catastrophe naturelle, une guerre, un accident d'auto, un accouchement très difficile, etc.

On considère qu'environ 9% de la population canadienne vivrait un SPT dans sa vie. Certains spécialistes évaluent que cette statistique sous-estime le nombre réel de cas et parlent notamment de 35 à 40% parmi les soldats, répondants de première ligne, professionnels en santé mentale, juges qui sont exposés événements ou aux récits terribles répétés. Les enfants et les bébés peuvent vivre un stress post-traumatique.

Les symptômes apparaissent dans les trois mois suivants l'exposition ou survenir bien des années plus tard suite à un événement parfois banal qui ravive le traumatisme.

Symptômes d'un stress post-traumatique

Se divisent en 4 catégories :
  1. Revécu persistant et répétitif via des souvenirs, cauchemars, impression que la situation va se reproduire, flashbacks, grande détresse et réactivité physique en présence d'éléments qui rappellent le traumatisme.
  2. Évitement. La personne évite tout ce qui peut lui rappeler l'événement : conversation, activité, lieu ou personne associé au traumatisme. Incapacité de se souvenir d'éléments de l'événement
  3. Engourdissement des réactions générales : impression d'être dans le brouillard, détaché des autres, perte d'espoir ou d'intérêt, difficulté à éprouver certains sentiments
  4. Activation neuro-végétative : problème de sommeil, irritabilité, colère, difficulté à se concentrer, hypervigilance, agitation, palpitations, transpiration


Cela implique une souffrance significative et une modification du fonctionnement. De nouvelles problématiques s'associent souvent à un SPT, notamment les phobies, le trouble d'anxiété généralisé, la dépression, la dépendance, le risque de suicide.

SPT et acupuncture

L'acupuncture a démontré son efficacité à maintes reprises dans les cas de stress post-traumatique notamment avec l'utilisation étendue du protocole NADA* lors d'événements traumatiques. En effet, des cliniques de traitements temporaires sont souvent ouvertes dans des camps de réfugiés ou sur des sites où un événement traumatisant est survenu. Par exemple, lors des événements de septembre 2001 à New York et plus près de nous suite au déraillement à Lac Mégantic en 2013 et la fusillade sur la rue Danforth à Toronto en 2018.

Tout comme pour les cas de stress, d'insomnie, d'anxiété ou de dépression, l'acupuncture s'avère efficace pour réduire les symptômes associés à ces conditions. Le rôle que joue le BDNF dans les cas de stress et dépression est démontré par différentes recherches. L’efficacité de l’acupuncture à modifier les taux de BDNF prouve l’intérêt d’utiliser l’acupuncture pour traiter ces problématiques.

Les progrès de l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) permettent de mesurer l’activité cérébrale et de mieux comprendre son fonctionnement. Différentes études ont mesuré l’effet antidépresseur de l’acupuncture laser sur le cerveau. Diverses publications rapportent quant à elles les résultats prometteurs offerts par l’acupuncture (dont l’auriculothérapie et l’acupuncture laser) dans le traitement de l’anxiété et de la dépression.

La quantité de mélatonine sécrétée par l’organisme pendant la nuit est une mesure objective pour évaluer la qualité du sommeil et l’état psychologique.

Une étude rapporte que l’acupuncture augmente la production de mélatonine nocturne réduisant ainsi l’insomnie et l’anxiété.

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biomarqueur du facteur neurotrophique dérivé du cerveau (mieux connu sous l’appellation anglaise : Brain-Derived Neurotrophic Factor ou BDNF). Ce biomarqueur est utilisé pour évaluer différentes fonctions du cerveau pour diagnostiquer notamment les niveaux de stress, dépression, autisme, etc. Différentes études ont démontré la capacité de l'acupuncture à modifier les taux de BDNF.
syndrome de sevrage alcoolique. Il survient chez les alcooliques chroniques lorsqu'ils arrêtent brusquement de boire ou qu'ils diminuent leur consommation de façon trop importante. Des tremblements, palpitations et une hypertension artérielle surviennent. Le delirium tremens peut entrainer la mort. Pour cette raison, les alcooliques qui veulent cesser leur consommation doivent toujours le faire avec la supervision d'un spécialiste.
National Acupuncture Detoxification Association. Protocole développé aux États-Unis dans les années '70 pour soulager les symptômes de sevrage. On a par la suite découvert que ces 5 points localisés dans les oreilles apaisent grandement les symptômes liés au stress post-traumatique. Ainsi donc, il s'avère également efficace pour l'anxiété, le stress, l'insomnie, etc.


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